Molly Carlson

À propos de Molly Carlson

Après six opérations au poignet, Molly Carlson a décidé qu’il valait mieux entrer par les pieds. C’est pourquoi la fille de Thunder Bay est passé du plongeon traditionnel au plongeon de haut vol la saison dernière. Elle vit dorénavant à Montréal et espère faire ses débuts internationaux en plongeon de haut vol en plein air sur le circuit Red Bull Cliff Diving en 2021.

Après une carrière fructueuse à la piscine et l’obtention d’un diplôme en psychologie de la Florida State University (FSU), Carlson s’est renseignée en 2009 sur la possibilité de rejoindre le programme canadien de plongeon de haut vol à Montréal, où une plateforme de 17 mètres a récemment été installée à la piscine du Stade olympique.

Carlson était gymnaste avant d’opter pour le plongeon en 2008 à l’âge de 9 ans. Elle est devenue l’une des meilleures plongeuses junior du Canada, remportant deux titres aux Championnats panaméricains junior (2013 et 2015), participant aux Jeux olympiques de la jeunesse en 2014 et se qualifiant à la finale des Championnats du monde junior en 2014 et en 2016. En outre, elle est considérée comme l’une des meilleures plongeuses de l’histoire de l’Atlantic Coast Conference (ACC), conférence dans laquelle la FSU rivalisait.

À la FSU, elle est seulement la deuxième athlète des Seminoles à avoir été nommée plongeuse étoile (MVP) de la compétition de plongeon de l’ACC à trois reprises. Depuis l’ajout de la plateforme aux compétitions de l’ACC, Carlson est la seule plongeuse de l’histoire de la FSU à avoir gagné une médaille aux trois épreuves en une seule compétition. En outre, elle a été nommée plongeuse de l’année de la conférence en 2017 et en 2020, ainsi qu’athlète-étudiante de l’année de l’ACC en 2020.

Après quatre années à la FSU, elle termine actuellement sa maîtrise en psychologie du counseling par l’entremise de l’Université Yorkville du Nouveau-Brunswick. Elle aimerait aider les athlètes féminines qui composent avec des problèmes d’image corporelle et troubles alimentaires.

Durant son secondaire, la septuple championne nationale junior a souffert d’anxiété extrême et de dysmorphie corporelle et a perdu tout intérêt pour son sport pendant un certain temps. Elle s’est rétablie et se sent mieux que jamais.